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Disposant d'un vivier extraordinaire, composé de 6.200.000 licenciés, et de grands clubs comme le Bayern Munich, le Borussia Dortmund, Schalke 04, le Hambourg SV ou encore le Borussia Moenchengladbach, qui ont trusté les victoires dans les trois Coupes européennes, le football allemand a toujours répondu présent lors des grandes occasions.

Par ailleurs, la stabilité des sélectionneurs-entraîneurs (seulement six depuis le début du siècle), est un gage de continuité dans le style de jeu de l'équipe nationale.

Un autre atout indéniable pour la sélection allemande est de toujours pouvoir compter sur des grands joueurs. Après Fritz Walter, Uwe Seeler, le "Kaiser" Franz Beckenbauer, Gunter Netzer, Gerd Muller, Paul Breitner, Sepp Maier, Lothar Matthaus, la relève est aujourd'hui assurée par Andreas Kopke, Jurgen Kohler, Olaf Thon, Thomas Helmer, Andreas Moller, Thomas Hassler, Jurgen Klinsmann ou Oliver Bierhoff.

Le sélectionneur-entraîneur, Berti Vogts, qui avait annihilé la star néerlandaise Johan Cruyff en finale de la Coupe du monde 74, misera une fois encore sur un habile mélange de joueurs expérimentés et de jeunes pour conquérir son premier titre mondial et faire oublier son échec de la World Cup 94 aux Etats-Unis (élimination en quarts de finale par la Bulgarie 1-2). Vogts pourra compter sur l'émergence de nouveaux talents tels Lars Ricken, Dietmar Hamann, Ulf Kirsten ou Oliver Neuville.

Enfin, même si elle ne produit pas toujours un football très attrayant, "la Mannschaft" est toujours présente lors des grands rendez-vous internationaux. Ses joueurs ne tremblent pas au moment de la décision. Ainsi, dans l'histoire de la Coupe du monde, par trois fois déjà l'Allemagne a dû passer par l'épreuve des tirs au but pour terminer une rencontre, trois séances et autant de victoires... Elle se présentera donc en France en position de vainqueur possible, au même titre que le Brésil, l'Italie, l'Argentine et la France.