Les Villes FRANCE 98
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Marseille

A l'instar du Stade de France, un "Grand Stade" était également attendu à Marseille, où le football est "religion". Même s'il ne s'agit pas de sortir une nouvelle enceinte de terre, force est de constater que l'on pourra désormais parler d'un "nouveau stade", conçu comme un vaste espace ludique et sportif, largement ouvert sur la ville.

 
 

Le Stade VELODROME en chiffres

Localisation :

Situé en plein coeur de la ville, il est parfaitement accessible.

1ère inauguration : 13 Juin 1937
Capacité : 42 000 places, dont 10 000 debout
Capacité en 1998 : 60 000 places assises
 

TRAVAUX

Rénovation :

Mise aux normes Coupe du Monde des équipements d'éclairage, de sonorisation, d'affichage et de vidéosurveillance. Renouvellement des vestiaires et des loges. Réalisation d'une salle de conférence, d'un centre de presse permanent et d'espaces de restauration.

Construction :

Extension de la capacité par restructuration des virages et tribunes. Réalisation de 32 km de gradins.

Fin des travaux : Janvier 1998
Inauguration : 2ème trimestre 1998
Architecte : Jean-Pierre BUFFI
Mise à disposition : 4 mai 1998

 

 

 
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Les autres stades

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Photos SAOLA

MARSEILLE :
la folie de juin 84 !

A Marseille, le Stade Vélodrome plein, on a lhabitude ! Le public de lO.M. est sans conteste le plus fidèle de France. Mais les Marseillais ont eu loccasion de démontrer quil ne sintéressait pas quà leur cher club. Déjà, en 1938, ils étaient près de 35 000 pour la demi-finale entre lItalie et le Brésil ! Mais le sommet des matches internationaux à Marseille fut la demi-finale du championnat dEurope des Nations qui opposa la France au Portugal le 23 juin 1984.

Face à une remarquable équipe lusitanienne, la France était menée 2 buts à 1 jusquà 5 minutes de la fin des prolongations. Mais, poussés par un public extraordinaire, les Bleus refusaient dabdiquer ! 115ème minute : égalisation de Domergue. 119ème : Tigana transperce la défense portugaise, centre pour Michel Platini qui contrôle et propulse le ballon au fond des buts de Bento. Les commentateurs TV pleurent de joie, les spectateurs chavirent et la France avec eux.