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La Tunisie, dont le plus grand titre de gloire reste le match nul (0-0) réussi lors d'Argentina 78 contre l'Allemagne, championne du monde en titre, n'avait plus réussi depuis à se qualifier pour une phase finale. Les héros de 78, Dhiab, Temime, et autres Agrebis, ne furent en effet pas remplacés, la plupart d'entre eux étant partis tenter leur chance à l'étranger.
Après une période faste entre 82 et 86, la sélection tunisienne a connu ses heures les plus sombres en 94 en se faisant éliminer, à domicile, dès le premier tour de la Coupe d'Afrique des Nations.
Cependant, le nouvel entraîneur franco-polonais, Henri Kasperczak, engagé après la "gifle" de 94, est parvenu rapidement à rebâtir une équipe et à l'emmener, à la surprise générale, jusqu'en finale de la Coupe d'Afrique des Nations en 96 (défaite 2-0 contre l'Afrique du Sud), avant de la qualifier pour FRANCE 98.
Le plus grand mérite de Kasperczak aura été de développer l'esprit de corps et l'envie de gagner chez ses joueurs, déjà excellents techniciens. Ces nouvelles qualités s'inscrivent dans le cadre du passage du football tunisien de l'amateurisme au semi-professionnalisme. Elles sont également le fruit d'une volonté politique au plus haut niveau de faire progresser le sport numéro un du pays en lui offrant toutes les facilités dont il a besoin.
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2ème participation à la Coupe du Monde (1978,1998)