Danemark - P. Schmeichel : "Si nous gagnons contre le Brésil, ce sera la surprise du siècle" 30.06.98 12h53 CET Propos recueillis au stade André Deferari, Bandol (Var)
Peter SCHMEICHEL, capitaine (1) :
"Cette qualification est fantastique pour un petit pays comme le DANEMARK, plus particulièrement car nous n'avions pas très bien joué lors de nos deux premiers matches. Mais nous avons quand même réussi à nous qualifier et nous sommes en quart de finale. Contre le NIGERIA nous avons joué exceptionnellement bien et donc maintenant nous sommes très confiants. Si nous perdons contre le BRESIL, eh bien, d'accord, finalement c'est ce que tout le monde attend, mais si nous gagnons, alors cela sera la surprise du siècle".
Brian LAUDRUP (11) :
"Pour battre le NIGERIA 4-1, nous avons joué le meilleur football que nous ayons jamais pratiqué...maintenant nous rencontrons le BRESIL, le favori numéro un, contre qui nous sommes donnés perdants mais nous aimons ça. Cette équipe a vu de quoi nous sommes capables. Ceci dit nous allons tout donner car, dans une carrière, spécialement quand tu viens du DANEMARK, tu joues peut être une seule fois un quart de finale de Coupe du monde. Nous avons été capables de battre le NIGERIA, nous pouvons vaincre le BRESIL.
Je trouve que le jeune Martin JORGENSEN (21) a particulièrement bien joué contre le NIGERIA. C'est le genre de joueur dont la vitesse peut faire des ravages. Il est très talentueux et c'est un bon dribbleur. Ce n'est pas une sorte de joueur auquel nous sommes habitués au DANEMARK. C'est un garçon à suivre, pas seulement contre le BRESIL, mais aussi dans les années à venir.
Si nous infligeons une grosse pression au BRESIL, comme la NORVEGE l'a fait, nous pourrons certainement nous créer quelques occasions. Si les Brésiliens parviennent à mener au score, alors il sera très difficile de revenir dans le match. De surcroît, je crois que nous n'avons pas encore vu le BRESIL à son meilleur niveau".
Per FRANDSEN (8) :
"Nous disposons d'un jour de moins de récupération que le BRESIL, mais ce n'est pas un grave problème car nous avons quand même cinq jours entre le huitième et le quart de finale. Nous n'allons pas nous contenter d'admirer leur façon de jouer. Nous sommes des professionnels et nous avons toujours rêvé de jouer des matches comme celui-ci.
La NORVEGE a été capable de battre les Brésiliens, alors pourquoi pas nous ? Nous n'avons rien à perdre. Contre la FRANCE, la chaleur avait été un gros problème, mais nous allons jouer le quart de finale dans la soirée et à NANTES où il fait moins chaud. Nous pouvons créer la surprise et même aller jusqu'à la finale, et y rencontrer, pourquoi pas, la FRANCE".