Marcelo SALAS (11), l'atout majeur du CHILI (Groupe B), pour affronter le BRESIL le 27 juin 25.06.98 19h16 CET Marcelo SALAS (11) sera l'atout majeur du CHILI (Groupe B), contre le BRESIL en huitième de finale le 27 juin à PARIS. Compère d'Ivan ZAMORANO (9) à la pointe de l'attaque sud-américaine, SALAS (11) est l'un des joueurs les plus en vue du premier tour de cette Coupe du monde. Auteur de trois buts ô combien importants (deux contre l'ITALIE et un face à l'AUTRICHE), il a prouvé qu'il pouvait se montrer dangereux à tout moment même si certains techniciens regrettent pourtant qu'il ne travaille pas assez pendant les matches.
Mais si l'on commence à découvrir Marcelo SALAS (11) le joueur, on connaît encore peu l'homme. De son comportement au sein du groupe chilien, peu d'éléments filtrent. Manuel NEIRA (21), le quatrième attaquant de la sélection, parle de SALAS avec admiration et respect : "Lui et moi sommes très amis. D'ailleurs, nous sommes toujours assis l'un à côté de l'autre dans le bus. Je suis vraiment très fier de jouer avec lui. Sa technicité, sa combativité sur le terrain ont fait de lui l'un des meilleurs joueurs du monde". Miguel RAMIREZ (14) voit en Marcelo SALAS "un très bon compagnon". Le défenseur chilien convient cependant : "Il est vrai qu'il a un caractère très fort. C'est sans doute une clé pour atteindre un tel niveau. Ceci dit, à partir du moment où il t'a accordé son amitié, il t'apportera toujours son soutien dans ton travail".
Sur le terrain, l'homme a ses manières. Il réajuste en permanence les quelques cheveux qui dépassent de la cordelette qu'il utilise comme serre-tête. Il arrange le short "court" qu'il enfile à chaque entraînement, ainsi que son tee-shirt aux manches relevés. Au fil des entraînements, on a senti l'attaquant chilien de plus en plus concentré. Deux jours après le deuxième match nul face à l'AUTRICHE (1-1 le mercredi 17 juin, à SAINT-ETIENNE), Marcelo SALAS (11) a beau être aux côtés du sélectionneur Nelson ACOSTA et de son coéquipier Ivan ZAMORANO (9) pour une conférence de presse dans une ambiance tendue, il s'esquive juste après et refuse de répondre aux journalistes le sollicitant. Une manière de poser des limites dans ses rapports avec les médias et de rester discret sur sa vie privée.
Contre le BRESIL (Groupe A) en huitième de finale, Marcelo SALAS (11) sera de nouveau associé à la pointe de l'attaque à Ivan ZAMORANO (9). Si on a vanté les vertus de la complicité et de la complémentarité qui unissent les deux hommes sur le terrain, on se souvient que face à l'Autriche, ce chasseur de buts s'est dirigé rapidement vers l'arbitre pour savoir à qui il allait accorder le but chilien, but attribué, dans un premier temps, à ZAMORANO, avant que la FIFA ne l'attribue à SALAS. Une attitude qui laisse perplexe sur un personnage décidément mystérieux.