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Robert Pires voit la vie en bleu blanc rouge CLAIREFONTAINE, 22 mai (AFP) Le baromètre moral de Robert Pires est ensoleillé en ce clément mois de mai où le stratège messin a dissipé les derniers cumulus en liant sa destinée avec Marseille, un club "davenir" , où il sinvestira dans une excitante "oeuvre de construction" . La finalisation de ce transfert demeure asujettie à lobtention dun terrain dentente financier entre Marseille et Metz pour une somme estimée à 50 millions de francs. "Le protocole daccord, sur la base dun contrat de sept ans, a été établi. Laspect pécuniaire nest pas encore réglé. Jai confiance en Carlo Molinari, un grand président. Il ne me mettra pas les bâtons dans les roues", a assuré Pires, en stage avec léquipe de France à Clairefontaine.
Interrogé par lAFP, Rolland Courbis, le madré entraîneur de lOM sest félicité de cette "avant dernière étape" . "Japprécie lhomme et le joueur, à nous désormais de nous entendre avec Metz. Pires constitue lun des axes importants de notre recrutement." Courtisé par Monaco et Arsenal, Pires, a confessé un trouble indicible après lappel du pied du champion dAngleterre. Avec la pondération, érigée chez lui en règle de conduite, il a pesé le pour et le contre. Il sest livré à lexercice de lintrospection, avant de se déterminer. Loin de linhiber, le contexte passionnel existant à Marseille a influé positivement sur son orientation.
"ferveur phocéenne"
Après Metz, et son ambiance familiale, Pires aspirait à autre chose. "Si je ne sais pas surmonter cette pression, cela signifierait que je ne mérite pas un grand club" , a-t-il insisté.
"Laurent Blanc ma parlé de la ferveur phocéenne, du stade Vélodrome. Jai hâte de men imprégner" . Pires en aura un avant goût lors de lentrée de léquipe de France dans le Mondial, le 12 juin à Marseille face à lAfrique du Sud. "Ce match revêtira un caractère un peu particulier. Les Bafana Bafana déplaceront le débat sur le plan physique. Mais on possède le potentiel pour franchir cet écueil ", affirme-t-il.
Entre le Vélodrome et Pires, une petite histoire sest déjà esquissée. En septembre 1993, le néophyte, y avait vécu livresse dun premier but en D1. En février 1998, sous le maillot frappé du coq, il participa à lintégralité du match face à la Norvège, une première dans son parcours tricolore. Mais le morceau de bravoure reste à écrire, le 12 juin en sélection, puis en août avec le maillot du plus titré des clubs français pour un atypique septennat.