Co-présidé par Fernand Sastre et Michel Platini, le Comité s'est fixé quelques objectifs simples mais exigeants : professionnalisme, méthode, imagination, rigueur et solidarité.
Le budget prévisionnel général de FRANCE 98, révisé le 13 novembre 1997, s'élève, en recettes comme en dépenses, à 2,421 milliards de francs. Ce budget couvre les dépenses de l'organisation proprement dite et des dépenses d'investissement pour des aménagements tels que les centres des médias, les villages d'hospitalité et les centres d'accréditation. Il n'intègre pas les dépenses liées à la construction ou à la rénovation des stades.

Pour financer ses dépenses, le Comité ne bénéficie d'aucune dotation ou subvention publique ; il lui appartient d'équilibrer son budget au moyen de deux sources principales de recettes : les partenariats commerciaux d'une part, et la billetterie d'autre part.
Les 10 villes où se joueront les 64 matches sont des partenaires essentiels de l'organisation. Par leurs investissements, par la mise à disposition de leurs équipements sportifs, par la qualité de leur accueil, par leur implication directe dans la préparation et la dynamique de l'événement, chacune d'entre elles est appelée à jouer, avec les départements et les régions auxquelles elles appartiennent, un rôle clef dans la réussite de la Coupe du Monde.
Une Délégation Interministérielle a été créée en mars 1993 pour coordonner le rôle de l'Etat : suivi de la réalisation dans les délais des équipements nécessaires, sécurité générale de l'événement, mais aussi valorisation des retombées économiques, sociales et culturelles d'une telle manifestation.