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Match N° 64 BRA - FRA Déclarations

"Le BRESIL a très certainement perdu la partie en première mi-temps. Ayant marqué le premier but, la FRANCE avait le potentiel de gagner, et ce potentiel a augmenté avec chaque but. Nous avons tout essayé pour revenir en deuxième mi-temps et nous avons dominé au début de cette période, mais nous n'avons jamais pu les prendre en défaut. La FRANCE a été brillante. C'était le pays hôte, et tout le pays était derrière l'équipe. Cela aurait été si bien de remporter une cinquième Coupe du Monde, mais il va falloir attendre une prochaine fois. J'aurais volontiers ramené l'Arc de triomphe avec moi, mais il est bien à vous. Je ne peux pas dire si je resterai au poste de sélectionneur. Je ne pense pas que cela soit le meilleur moment ni le meilleur endroit pour en parler. Attendons de voir. Ce n'était tout simplement pas un bon jour pour nous. La FRANCE nous a été supérieure. Elle a marqué sur deux coups de pied arrêtés, c'était un peu le même scénario que contre les PAYS-BAS. Aujourd'hui, la blessure de RONALDO (9) a provoqué un profond traumatisme dans l'équipe. Le moral des joueurs en a été affecté. J'ai hésité pendant tout le match à le remplacer. Concernant Zinedine ZIDANE (10), sur ses buts sur coups de pied arrêtés, il a eu beaucoup de réussite."

 


"On a travaillé depuis deux ans, on voulait gagner cette Coupe du monde, on ne voulait pas seulement être finaliste. La victoire est méritée. Nous avons été très exigeants avec les joueurs et ils se sont comporté en grands professionnels Rien n'a été facile pour nous. Il a fallu vaincre tous les obstacles, compenser l'absence de Zinedine ZIDANE (10), celle de Laurent BLANC (5) qui a souffert psychologiquement, mais qui nous a beaucoup aidés. L'expulsion de Marcel DESAILLY (8) est le comble des combles. Les trajectoires de ZIDANE et celle de GUIVARCH sont différentes : j'ai eu une grande confiance en ce dernier, il nous apportés sa fougue et sa détermination. Zinedine nous a apportés la lumière par ses 2 buts. Dans l'ensemble, nous avons réussi à créer une communion avec les joueurs, beaucoup de complicité, une force et une générosité que le public a reconnues. Notre capital confiance a augmenté au fur et à mesure des buts que nous avons marqués. On est fier de tout ce qu'on a réussi et mon sentiment est que ce groupe était parfaitement soudé. Les journaux nous ont trahis mais la France a vu qu'elle avait de grands joueurs et une grande équipe. Je ne pardonnerai jamais à ces journaux leurs propos. Depuis le début de la compétition, les Français ont pu constater que la presse leur avait honteusement menti. Toute la France était derrière nous. Les supporters ont vu que les joueurs ont porté très haut ce maillot, avec honneur et orgueil. Je voudrais dire aussi que Mario ZAGALLO est le plus grand entraîneur du monde, je l'ai admiré comme joueur et entraîneur, c'est un grand sportif. Il me faudrait deux vies pour égaler son palmarès. Je sais qu'il a su apprécier les qualités du football français".

 

 


Match n°64 : BRESIL-FRANCE (finale) - Zone mixte - Déclaration des joueurs de l'équipe du BRESIL

LEONARDO (18) :

"Tout le monde attendait ce match BRESIL-FRANCE et nous n'avons pas su réagir au bon moment, surtout lorsque nous avons pris le premier but. C'est le moment de féliciter la France, non seulement pour son équipe victorieuse mais aussi pour son organisation de cette 16ème Coupe du Monde. Cette équipe n'est pas arrivée toute seule à cette situation."

 

BEBETO (20) :

" C'est difficile d'accepter une défaite en finale. Nous sommes très tristes. RONALDO (9) est une personne que nous aimons et nous étions très préoccupés par lui. D'un moment à l'autre il pouvait ne plus jouer. Il n'y pas d'explication : la FRANCE a eu le bonheur de gagner. Le deuxième but nous a abattus. Au Brésil, nous allons nous reposer".

 

 RIVALDO (10) :

"Je ne crois pas à ce qui nous arrive. Mais il faut admettre que la France a gagné. C'était le pays organisateur. Nous n'avons jamais réussi à entrer dans notre match. Nous avons bafouillé notre football et nous sommes très fatigués. L'objectif était le titre. ZIDANE a eu beaucoup de réussite. Les Français étaient plus motivés que nous".

 

 

 

 

 


Zinedine ZIDANE (10) :

"C'est le match le plus important de ma vie . On ne réalise pas encore. On réalisera demain. La seule chose que je sache, c'est que la Coupe restera quatre ans en FRANCE. Demain place à la fête et ce soir, j'ai une pensée pour tout le monde".

Robert PIRES (11) :

" C'est plus fort que tout quand on embrasse la Coupe. Le fait de pouvoir la toucher, c'est le rêve de plusieurs footballeurs. C'est quelque chose d'extraordinaire."